Jour (logiquement) deuxième...

Des rouges. Des blanches. Des noires, des rouges-sombres-bordeaux, des grandes, des petites, des demies, des "et demi", des sur les maisons, des par terre, des sur les églises. Partout! J'habite un quartier exclusivement construit en BRIQUES. Que ça. En veux-tu? En voilà! Et en voilà encore un peu au cas où...

Moi, ces briques, je trouve ça trop. Un peu, c'est vrai, ça fait seillant. Mon quartier, je lui trouve un air vieillot, avec que ces briques... architecture unique. Est-ce parce qu'on est encore en vacances? J'ai trouvé le coin assez vide, assez triste. Tout est un peu sale, un peu gris. Dans cette ville, je vais te dire, c'est ou très neuf, ou très vieux. Les amateurs de compromis se trouveraient grosjean comme devant, tiens!

Il fait froid. Humide. Qu'en pensez-vous? Idéal, non? Ah, je vous sens perplexes. Je ne dois pas être un très bon promoteur touristique, hein... Allez, va, demain, les étudiants en vacances seront de retour, et tout cela reprendra des couleurs, de la vie, du punch. Ça ne fera de mal à personne, ça c'est certain.

Pas à moi, en tout cas. J'ai passé une grande partie de la journée avec Cicealle. C'était sympathique comme tout, cette découverte de notre nouvel environnement. Mais, une fois rentré chez ouam, pardon! C'te déprime! Je me suis senti seul dans mon calcif. Alors j'ai rangé mes affaires, ré-organisé ma chambre de manière plus ergonomique, et j'ai regardé les photos de l'Isara (quelle mauvaise idée quand on broie du noir, d'ailleurs!). Quatre ans de photos, le big truc!

C'est là que je me dis ceci: "vivement la rentrée". C'est bath, de nos jours de souhaiter la rentrée. Mais voir du monde, avoir des trucs à faire, jouer au foot (j'espère qu'il y a une équipe), c'est ça, la vie! Et ouais, mon pote! Parfaitement.

C'est triste, mes potes me manquent. Mais je ne les reverrai pas avant mille deux cents ans. Alors autant aller voir ailleurs, se créer un nouvel entourage, tout neuf, tout beau et tout et tout. Ce qui me déglingue, c'est que dans quelques mois, je chialerai sans doute de ne plus revoir ce nouvel entrourage. Autant le dire: je suis jamais content. Je suis un chieur. Un vrai! A real...